Fabien Drouet

Ne le nions pas : en ce début du XXIè siècle, à Lyon et alentours, on peut apercevoir Fabien Drouet, dans les lieux où on trouve des livres, dans les lieux où on vend des cafés, voire même dans les lieux où on attend sa correspondance. On ne peut pas le louper : c’est lui qui avance hardiment, une pile de revues sous le bras, une énorme cigarette aux lèvres. Car Fabien Drouet avance hardiment, il est comme ça : quand il n’écrit pas de la poésie il en dit, quand il n’en dit pas il en publie dans des revues (Le Capital des mots, Métèque, Les Chats de mars, Comme en poésie, FPM…), quand il n’en publie pas en revue il lit celle des autres, quand il ne lit pas celle des autres il l’accompagne à la guitare et/ou à la basse, organise de belles et charnues de soirées de lectures, anime, non pas une (ce serait trop facile) mais DEUX revues pleines de poètes, de peintres, de photographes : La Terrasse et 21 minutes (« revue gratuite de poésie au sens large », distribuée à l’huile de coude dans les métros du 6-9, téléchargeable pour les gens qui ne prennent pas les transports en commun).

Il est comme ça, Fabien Drouet.

 

Dernier ouvrage paru :

Vive l’hôpital public, La Terrasse, 2017.

 

Drouet arpentant les gares dans REAL# 16.

 

Drouet à lire avec les yeux tel qu’en son blog perso.

 

Drouet à lire avec les oreilles sur Soundcloud.